Les sardines sont à l’huile ce que les parisiens sont au métro. Manifestation quotidienne et matinale de cette réalité : la ligne 6 et le RER A. Une chose est sûre, en ces temps de froid polaire, la chaleur humaine est d’un grand réconfort pour tout ceux qui n’ont pas acheté un costume en Gore-Tex ! Réconfort ; tout est relatif… Peut-on parler de réconfort en étant pressuré par des personnes stressées, pressées et avides d’une place où même un hobbit ne rentrerait pas ? Je ne pense pas. Cela dit, cette promiscuité a au moins un avantage réel : une rencontre fortuite et agréable avec une jeune fille au parfum enivrant et aux yeux de biche. Nous savons tous que ces amies à usage unique, ces connaissances d’un instant ne sont qu’éphémères ; et pourtant... Et pourtant l’espace de quelques minutes, elles rendent l’attente plus agréable. Le métro s’arrête à sa station, elle sort en souriant et tout est bien comme ça. Peut-être nous reverrons-nous le lendemain, peut-être pas. De toute façon, n’est-ce pas le hasard de cette rencontre qui en fait tout le charme ?
vendredi 26 janvier 2007
Les sardines sont à l’huile ce que les parisiens sont au métro
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